Déconcertante pour les cartésiens, émoustillante pour les rêveurs, en piochant quelques spectateurs dans le public Elisabeth Amato glisse nos illusions dans sa poche pour en ressortir de douces vérités... magique !

Il y a tout dans ce spectacle,de la magie bien sûr mais aussi de la grâce, de l'humour, de la poésie.... On ne voit pas le temps passer.... ni s'écouler ! J'avais vu E.Amato il y a plusieurs années, j'ai eu grand plaisir à la retrouver.... j'y retournerai encore et encore. Bravo.

Élisabeth Amato, la sorcière bien-aimée Elle n'a pas de baguette magique et ne remue pas son nez, mais Élisabeth Amato est une vraie fée. Une sorcière bien-aimée qui apparaît chaque week-end parmi les mortels, descendant littéralement du ciel en robe blanche, sur la scène du Petit Montparnasse à Paris. Voix douce et gestes rassurants, elle envoûte son public, l'embarque dans un monde magique où les objets lui obéissent et où, armée d’un stylo et d’un carnet elle devine le chiffre ou le mot que vous aviez dans la tête. « Je vous entends penser », mis en scène par Alain Sachs, n'est pas un numéro de magie de plus. C’est un spectacle subtil et poétique qui fait retomber les spectateurs en enfance. Des trucs, y en a, Élisabeth Amato l'avoue elle-même au début de sa prestation, mais « ce n'est pas là que ça se passe », estime celle qui hésite à se définir. Magicienne, mentaliste, illusionniste ? « Un peu tout ça, rigole-telle, mais aussi comédienne, psychologue, chanteuse... Ce spectacle, c'est l'expression de tout ce que j'aime, même si ma première carte de visite c'est la magie. »

Après avoir charmé le public du Théâtre Mouffetard, Élisabeth Amato ensorcelle celui du Petit Montparnasse avec un spectacle emprunt de douceur et de poésie, mis en scène par Alain Sachs, qui connaît la musique. Mi-fée, mi-magicienne, cette femme à la sensibilité exacerbée « communique » avec le public, jongle avec les cartes, fait valser un guéridon, ouvre enfin la porte d'une « quatrième dimension ». Adoubée sorcière bien aimée - enfant, elle s'imaginait petite soeur des pauvres -, Élisabeth Amato s'est longuement intéressée à l'ésotérisme et croit aux contes de fées et aux bonnes ondes. Sans doute inspirée par ses origines celtes et siciliennes, elle raconte des histoires fantastiques. Outre la musique de Patrice Peyriéras, le petit truc en plus de la dame en blanc, c'est son côté Marcel Ruffo : elle est à l'écoute du spectateur, lui change les idées en lui soutirant de nombreux sourires et en lui offrant, oui, beaucoup de tendresse. Béotien ou averti, il se retrouve grâce à elle dans un autre monde, où tout devient possible. À l'instar de Robert Houdin, Élisabeth Amato réintroduit la magie dans le théâtre.

Elle a l’art et la manière de vous faire basculer dans un monde magique. Ce n’est pas une magicienne ordinaire, elle est née fée. Son nouveau spectacle est une petite merveille festive. Elle maîtrise depuis longtemps son art. Elle lit dans vos pensées comme on lit dans les livres. Ces tours de cartes sont diaboliques. Aujourd’hui, elle a passé un cap, la maîtrise de la théâtralité. C’est avec humour et poésie qu’elle nous entraîne dans son histoire, qui ressemble à un conte, de fées, évidemment !