La biographie de Topick
Né en 1974, Thomas Buissé dit Topick s’est consacré à l’humour relativement tôt.
Jeune, il passe avec succès son CAPES EPS mais se rend compte que le métier de professeur n’est pas fait pour lui. Après un passage à vide, il se découvre une passion pour la comédie.
Il prend des cours de clown avec la compagnie « Alter-Nez » et se lance dans l’écriture. Il écrit son premier sketch, puis son premier spectacle en 2004. Le comédien n’a plus qu’un seul objectif : faire rire.
Son talent est reconnu et l’humoriste obtient de nombreuses récompenses. Il décroche le prix spécial du jury à Tournon, le Luron d’or au festival de Dinard, le prix du public au festival « Les vendanges de l’humour » à Macon ainsi que le Prix du public et le prix du jury de la presse au festival de la Villedieu du Temple.
En 2010, il remonte sur scène avec son spectacle « Fou normal » mis en scène par Tania Buisse et est très bien accueilli par la critique.
Ce natif de Saône et Loire continue a monté sur scène et met régulièrement à jour son spectacle. Comme à son habitude, le comédien joue la carte de l’équilibriste et ne manque pas de faire rire son public.
Au début, lorsqu’il rentre sur scène avec sa dégaine dégingandée, des expressions si emphatiques que l’on croirait son visage en caoutchouc, on a l’impression d’avoir affaire à un émule de Charlot ou de Buster Keaton. Évidemment, cette sensation vient aussi du fait que, dans un premier temps, il ne parle pas, se contentant de mimer le désespoir le plus total. Celui d’un homme confronté à une charge trop lourde. Mais lorsqu’il se met à parler, tout en continuant à bouger dans tous les sens, on se surprend à penser que ce zigomar est en train de mettre en application la phrase attribuée à Dali : « J’ai un projet, devenir fou ». On en a la confirmation durant l’heure et demie qui suit : Topîck installe sur scène une folie surréaliste, littéralement unique en son genre. Clown, acrobate, improbable danseur, il décide de donner sur scène, transpirant à grosses gouttes sous son anorak, les skis aux pieds, un cours de conversion juché sur une table étroite parce qu’il s’imagine face à une piste noire jonchée de sang. Il tente aussi, vainement disons-le, de manger un yaourt dont le contenu est projeté en l’air. Et il bat le record, homologué dans sa seule imagination, de vitesse immobile! Ceci en pédalant furieusement sur un vélo placé en équilibre précaire sur des bandes roulantes, puissamment aidé par une pharmacopée volée à Vinokourov. Entre autres délires qui entraînent des cascades de rire de tout un public abasourdi mais enthousiaste.