La biographie de Julien Santini
Julien Santini est né en 1982 à Bastia, en Corse, et arrive en métropole à l’âge de 17 ans.
Après une formation de comédien, où il suit les cours de l’école dramatique Myriade à Lyon, créée par Georges Montillier de la comédie française, il se lance dans le théâtre classique. Il joue ainsi avec sa troupe dans des pièces comme « Le mariage de Figaro » de Beaumarchais ou encore « Les mains sales » de Jean-Paul Sartre. En 2013, il est repéré lors d’un Tremplin jeunes talents à Saint-Étienne.
Il est fonctionnaire à un moment de sa vie, une période de gestation qu’il considère comme temporaire à ses aspirations artistiques, s’amusant à farcer ses collègues avec le personnage de « Bibou le pervers ».
Il finit par quitter la troupe théâtrale, afin de poursuivre d’autres projets en solo, car son professeur de l’époque l’incite à écrire en s’inspirant de son quotidien. C’est ainsi que nait plus tard son spectacle « Julien Santini s’amuse »inspiré de son vécu, mais surtout de ses déboires professionnels, artistiques et sentimentaux.
Sa véritable confrontation à la scène se fait à l’espace Gerson. Il a la chance de s’y produire à plusieurs reprises. Avec 22 représentations, il décroche la plus longue durée de représentations pour un one man show à l’Espace Gerson, depuis 10 ans. Sa notoriété l’amène à se produire dans des festivals, dont le « E Teatrale » en 2015, où sa représentation emporte l’affection du public.
C’est donc une reconversion de l’art dramatique à l’humour réussie au vu du succès de son spectacle. Il bâtit un personnage nonchalant et maladroit, mais aussi attachant et singulier, à l’image d’un « loser magnifique » qui se dévoile avec élégance et finesse.
Petit à petit les médias le surnomment le « Woody Allen lyonnais », un signe de reconnaissance et une étiquette valorisante pour l’humoriste, aimant l’idée de faire de sa propre douleur quelque chose d’universel et de s’en moquer avec classe. Alors que toute la société glorifie la réussite, lui préfère la mettre en scène et en rire.
En 2014, il obtient le prix de la presse de « Gerson fait son festival », mais aussi le prix « coup de cœur » du festival des arts burlesques de Saint Etienne. Il est aussi lauréat de l’édition Lyonnaise du printemps du rire de Toulouse. De plus, il part à la grande finale nationale à Paris le 15 février 2016 au théâtre du gymnase.
En mai 2015, il écrit le roman « La vie, les femmes, Claude Lévi-Strauss et moi », où il en fait une première adaptation pour la scène, la jouant dans un festival.
Il joue actuellement son spectacle « Julien Santini s’amuse » où se mêlent autodérision, subtile ironie et saillies burlesques dans différentes salles à travers la France.