La biographie de Jérôme De Warzee
Jérôme de Warzée est un humoriste, auteur, comédien et animateur belge, né en 1970 à Bruxelles.
Enfant de la balle, il est le fils de Michel de Warzée, directeur de théâtre et metteur en scène reconnu en Belgique.
Jérôme de Warzée n'a pourtant pas bénéficié du réseau de son père et a longtemps hésité avant d'entamer une carrière d’humoriste. Avant de trouver sa vocation, il a été notamment moniteur d’auto-école et champion de Scrabble.
C’est en 2004, à 33 ans que Jérôme de Warzee se lance avec un spectacle original, « Première crise », remarqué par la presse. Il écrit par la suite plusieurs pièces de théâtre dont « L’audition », mise en scène par son père Michel de Warzée et « Vous en prendrez bien deux louches », pièce jouée 300 fois en Belgique.
En 2005, Jérôme de Warzée devient résident au Koek's théâtre, célèbre café-théâtre Bruxelllois consacré à l’humour.
C’est son deuxième One man show, « La Bombe textuelle », qui va le faire connaître en 2006. Cette date charnière marque également le début de sa collaboration avec les Frères Taloche pour lequel il écrit plusieurs sketchs. C’est également à cette période qu’il foule la scène de l’Olympia le temps d’un sketch, « Le diner ».
Le troisième spectacle de Jérôme de Warzée « The chauve must go on », se joue à guichet fermé en Belgique (plus de 250 représentations) et le conduit jusqu’en France, notamment au festival d’Avignon. Il continue à écrire des sketchs pour plusieurs humoristes, comme Virginie Hocq, André Lamy, Elliot ou encore Annadré.
Au cours de sa carrière, Jérôme de Warzée a participé à de nombreux festivals d'humour comme la semaine de l’humour à Paris en 2007, le Festival d’humour Drôle de zèbre à Strasbourg en 2008 ou encore le Voo rire festival au Trocadéro de Liège en Belgique en 2012. Jérôme de Warzée a remporté plus de quinze prix d’humour comme notamment le prix de la Sacem au Festival d’humour de Vervins, les prix du jury et de la presse au Festival de Lorgues et le prix des téléspectateurs au Festival du rire de Rochefort (Belgique).
En 2010, Jérôme de Warzée rejoint la matinale le 8/9 de la radio belge Vivacité où il présente une chronique quotidienne « Un cactus dans le waterzooi », dans laquelle il commente l’actualité avec un ton cynique, corrosif mais toujours bon enfant.
En 2012, Jérôme de Warzée publie un livre compilant l’intégralité de ses chroniques depuis 2010 et présente son tout dernier spectacle « Haute tension ». Spectacle pour lequel il est d’ailleurs toujours en tournée jusqu’en 2014. Il est toujours présent à la radio dans le 8/9 et depuis quelques temps dans « Les enfants de chœur », le dimanche matin aux côtés de Alex Vizorek, Kody, Christophe Bourdon et James Deano sur Vivacité.
Nul n’est prophète dans son pays, surtout si on est humoriste. C’est par ces considérations, hélas réalistes, que Jérôme de Warzée déboule sur scène. Après cette première prise de contact qui fait découvrir un manieur de verbes, un jongleur de mots, un artiste du retourné-chamboulé de phrases, une belle série de sketchs va s’enchaîner sans temps morts. Pendant un peu plus d’une heure, il convoquera sur les planches un curé bégayeur en pleine messe d’enterrement ou un fondu du GSM, il évoquera l’évolution des espèces, Michel Dardenne, la politique belge ou encore célèbrera un mariage gay. De ce spectacle rythmé, on retiendra une présence scénique très sobre, qui évite adroitement les excès de mimiques et autres lourdes grimaces pour privilégier une sobriété gestuelle judicieusement opposée à une logorrhée jubilatoire, volontairement confusionnelle, mais particulièrement bien maitrisée. Impossible de ne pas percevoir la somme de travail et d’imagination qu’il a fallu pour concocter cette profusion de jeux de mots. À tel point qu’une seconde audition de certains sketchs permettra à coup sûr de découvrir de nouveau. Jérôme de Warzée semble passer maître pour tourner les situations en dérisions et pour étirer ou détourner les mots dans tous les sens. Si la messe d’enterrement ou le mariage gay sont de vrais régals, d’autres scènes, pourtant acides à souhait, autorisent, par comparaison, à espérer plus. Cette dernière remarque ne doit certainement pas être prise comme une acerbe critique. Loin de là, mais devant un tel potentiel (encore tout neuf l’humoriste ne foule les planches que depuis 2006) on ne peut que souhaiter l’idéal. Gageons que très vite, il l’atteindra et en attendant, ne manquez pas de vous régaler de l’humour grinçant, de la langue agile et des situations loufoques mitonnées de main de maître par Jérôme de Warzée. - plaisirdoffrir.be