La biographie de Laureline Kuntz
Lauréline Kutz est une humoriste née à Strasbourg au début des années 80. Élève au lycée international en section théâtre, elle en sort bachelière en 1999 avec 3 langues (mais pas une seule dans sa poche) et de solides notions d’acrobatie.
A 17 ans, elle quitte sa province et entreprend des études théâtrales à l’université de Paris. La comédienne fréquente plusieurs ateliers d’Art Dramatique de la capitale avant de se lancer sur les planches... Etudiante brillante, en 2004 son DEA est couronné par un prix d’excellence.
Lauréline Kuntz décroche plusieurs rôles au théâtre dans "Danser à Lughnasa" (2006), "l'Atelier" (2005) ou bien" la Leçon" (2004) et fait des apparitions au cinéma dans « Fauteuils d’orchestre » (2005) ou « Aurore » réalisé par Nils Tavernier (2005). En 2008, elle obtient au cinéma un rôle important dans « La ligne Blanche » d' Olivier Torrès.
En 2007, elle découvre les cafés-slam, l’univers de l’humour et la contrainte de devoir d’écrire chaque semaine de nouveaux textes courts et percutants.
La rencontre avec Anne Torrès lui donne l’impulsion pour construire un spectacle. Ce sera la première mouture de "DIXLESIC" que Lauréline promènera avec succès du Point-Virgule et dans de nombreux festivals d'humour où elle obtient des critiques dithyrambiques sur la qualité de son écriture.
En Juin 2007, elle remporte le Championnat de France de Slam puis elle rencontre Rodolphe Sand avec qui elle démarre une collaboration qui se concrétisera lors du Festival Off Avignon (2008).
En 2012, elle revient avec un tout nouveau spectacle qui s’intitule « Miss Crise ». Mélange de clown-poétesse, de stand up et de slam, le one woman show qu’elle propose, offre au public un spectacle innovant, original, mordant et plein d’imagination.
Une « slameuse » est-elle à sa place dans un festival d’humour ? (…) Très vite ce doute laisse place à un sentiment fort, voire prégnant : quelque chose comme de l’admiration . Devant la capacité de ce petit bout de femme à fasciner son auditoire par la seule magie des mots. (…) Mots crus poétiques et touchants. (…) On se souviendra, et c’est là le paradoxe, de deux personnages phares du répertoire de Lauréline : Gégé un SDF malodorant et Nicolas un petit homme que tout le monde aura reconnu… Soit la détresse de la misère d’un côté, et la parodie un peu « bling bling » de l’autre. Un grand écart qui semble être la « patte » de Lauréline Kuntz, poétesse de la rue, peintre des émotions et des espoirs d’une jeunesse qu’elle incarne, et pas seulement grâce à son vocabulaire(…) Soit la vérité d’une artiste dont les mots sont l’arme très peu secrète.