La biographie de Stéphanie Bataille
Ce n’est certainement pas un hasard si Stéphanie Bataille a parlé dès l’âge de 10 mois. Elle a tellement de choses à dire !
Et si le verbe est caustique, il n’est jamais vulgaire. Sans demi-mesure, son humour bouscule les hommes, les femmes et leurs rapports amoureux.
Elle aime parler d’amour, mais à sa façon. Non désabusée mais avec une lucidité qui lui est propre : dans la vie d’une femme, il y a « l’homme du moment, celui de l’instant et celui d’une partie de la vie » car pour durer, un couple a besoin de se surprendre. Comme la vie, l’amour selon Stéphanie est un challenge !
Bouillonnante, survoltée, elle se laisse souvent emporter dans de grandes envolées lyriques, par le goût des mots et de ses jeux. Ecriture et lecture font d’ailleurs partie de ses carburants.
Avec un père comédien, elle a fréquenté très tôt les théâtres, s’enrichissant au passage d’une grande culture artistique. Mais, si dès 7 ans elle s’enregistrait, créant ses propres émissions de radio et montait de vrais spectacles dans sa chambre transformée en scène de théâtre, nulle question pour ses parents qu’elle devienne saltimbanque…histoire de protéger la demoiselle dont la sensibilité est à fleur de peau.
Elle fit donc sagement du droit pour devenir commissaire-priseur, tout en fréquentant le cours Florent en cachette. Normal, car Stéphanie Bataille fait toujours plusieurs choses à la fois. Sans avoir la grosse tête, elle a de multiples casquettes.
Auteur, comédienne, metteur en scène et maintenant écrivain, cette grande passionnée est une boulimique de travail, son maître-mot. Car l’humour, c’est du sérieux !
Et si l’image d’intello lui colle à la peau, elle assume, refusant de devenir un quelconque objet marketing. Elle ne ressemble qu’à elle-même, Stéphanie, fidèle à sa devise familiale : « par-dessus les obstacles jusqu’au bout des astres ! ».
En 2013, on la retrouve sur tous les fronts. En effet, elle met en scène les one-man-shows des humoristes Walter et Alex Vizorek, joue dans la pièce « Harold et Maude avec Line Renaud» et se retrouve seule sur scène incarnant une mécène autodidacte dans « Peggy Guggenheim, femme face à son miroir ». Une vraie boule d’énergie on vous dit !
Le portait se révèle d'autant plus réussi que Stéphanie Bataille est une Peggy convaincante, lui insufflant toute son énergie, son ardeur, sa sincérité et sa sensibilité. Subtilement dirigée par Christophe Lidon, elle déploie une jolie palette de possibilités et fait merveilleusement passer l'amour de la collectionneuse pour "ses enfants", comme celle-ci se plaisait à désigner ses oeuvres...