La biographie de Ben
Ben, de son vrai nom Cédric Ben Abdallah, est un humoriste français né le 20 juin 1979 à Nanterre. Le père de Ben est algérien et sa mère est française, originaire du Berry. Il grandit à Nevers.
Ben arrête ses études alors qu'il est en Terminale et décide d'aller vivre à Paris. A cette époque, il ne se prédestine pas particulièrement à un avenir d'humoriste et enchaîne les petits jobs, dont un dans une imprimerie.
Pour lui, la comédie est arrivée un peu par hasard. Ben habite alors à côté du Théâtre Trévise, où tous les dimanches soir est donnée la possibilité aux volontaires d'aller sur scène pendant 5 minutes maximum, c'est le FIEALD. En 2001, un de ses potes l'y emmène. Ben arrive à la scène ouverte avec un texte qu'il a écrit pour l'occasion, sur les Chiennes de garde en les qualifiant de "misogynes et minables". C'est un succès et Ben se rend compte qu'il se sent bien sur scène. Ben retourne souvent au Trévise et arpente les scènes ouvertes de Paris.
Pour améliorer son jeu, il prend des cours de théâtre pendant 2 ans et intègre la troupe du FIEALD (festival international d'expression artistique libre et désordonné.)
En 2003, Ben écrit son premier one man show, "Ben", et laisse enfin tomber les petits boulots. Influencé par Pierre Desproges, Daniel Prévost ou encore les Monty Pythons, Ben enchaine les représentations dans les salles parisiennes avec son stand-up mis en scène par l'acteur Philippe Lelièvre.
En 2005, on voit Ben la chaîne Comédie dans des programmes courts comme "Enquête d'humour" ou "Le Git'com".
Alors qu'il assure la première partie de Tomer Sisley, il est repéré par le metteur en scène de ce dernier et de Jamel Debbouze, Kader Aoun. Il rencontre alors Jamel qui l'invite à intégrer le Jamel Comedy Club. Ben se produira même en première partie du one man show de Jamel en province. Ben fait deux apparitions dans la première saison du Jamel Comedy Club en 2006.
Un an plus tard, il devient chroniqueur dans l'émission de France 4, "Les Agités du bocal", présentée par le duo Alexis Trégarot et Stéphane Blakowski. De 2008 à 2010, il fait partie de l'équipe de Stéphane Bern dans le "Fou du roi", sur France Inter, ce qui le fait connaitre du grand public.
Ben revient sur scène en 2007 avec son nouveau spectacle, "Ben, quoi d'autre ?". Il remporte un franc succès et prolonge jusqu'en juin 2008.
En 2008, il apparait sur France 4 dans la mini série "Ben se fait des films" qu'il a lui-même écrit. France 4 en diffusera 20 épisodes. Il joue ensuite le rôle de Vince dans la série "Les Invincibles" sur Arte durant deux saisons, aux côtés de Jonathan Cohen, Benjamin Bellecour et Jean-Michel Portal. On peut également voir Ben à l'affiche du téléfilm de TF1, "Ripoux anonymes", réalisé par Claude et Julien Zidi où il forme avec Laurent Gamelon le duo principal du programme.
Ben s'est produit dans beaucoup de festivals d'humour : Festival du rire de Montreux, Onze Bouge, festival Juste pour rire de Montréal... Le Point-Virgule fait appel à Ben pour coécrire et présenter les trois premières éditions de la soirée Le Point Virgule fait l'Olympia.
Depuis septembre 2010, Ben tient une chronique humoristique bihebdomadaire, puis hebdomadaire, intitulée "Le Billet de Ben", le jeudi, dans l'émission de radio animée par le journaliste Patrick Cohen, "Le Sept neuf", sur France Inter.
Le 17 avril 2013, Ben participe pour la première fois à l'émission quotidienne de Laurent Ruquier, présentée par Jérémy Michalak, sur France 2, "On n'demande qu'à en rire". En un peu plus de 10 passages, Ben explose les records de notes de l'émission, remportant 11 fois 20/20. Il y fait 4 passages en duo avec l'"ancien", Arnaud Tsamere, et remporte les notes suivantes: 90/100, 4/100, 97/100 et 99/100.
A la télévision, Ben est apparu en 2012 dans le téléfilm de TF1, "Le Bonheur des Dupré", avec Marie-Anne Chazel et Bernard Le Coq, et au cinéma on l'a vu dans le film "Superstar", aux côtés de Kad Merad et de Cécile De France.
Sur scène, Ben fait preuve d'un humour délirant, farfelu et complètement décalé. Aidé par sa plume aiguisée, il propose un one man show jubilatoire où il cultive son sens de l'absurde avec grâce et une grande aisance.
Ben se produit au Point Virgule pendant tout l’été 2013.
On aime l’écouter. On aime se laisser entraîner dans ces contes racontés à la première personne. Ici, pas de galerie de personnages comme chez François-Xavier Demaison ou Alex Lutz. Pas d’humour vulgaire ou facile. À peine s’autorise-t-il une allusion sur les prêtres pédophiles, que le public hilare est immédiatement sanctionné : « il faut bien gagner sa vie » conclut Ben, s’adressant à lui-même. Malgré la pudeur évoquée – qui semble bien réelle –, Ben choisit de se raconter quelque peu au travers de son personnage, dévoilant les origines algériennes de son père Ben Abdallah. Suit le récit absurde et désopilant de ses difficultés à trouver un appartement avec ce patronyme connoté. Comme souvent, l’humour délicat de Ben permet d’évoquer des sujets sérieux l’air de ne pas y toucher. Enfin, avec sa propension à se jouer de l’altérité, Ben refuse constamment toute étiquette, confondant sans cesse le féminin avec le masculin dans les prénoms, les clichés attachés aux représentants de deux sexes ou à l’homosexualité. Même si on peut s’amuser à découper le spectacle en différents sketches, tout s’enchaîne naturellement dans un rythme parfaitement maîtrisé. Le trait n’est jamais forcé, tandis que l’idée esquissée provoque les esprits avant que Ben ne nous emmène ailleurs. Un message presque subliminal donné à nos cerveaux stimulés par cet éclatant tourbillon de non-sens. - Florent Coudeyrat pour Les Trois Coups