La biographie de Frédérick Sigrist
Une béchamel qui aurait mal tourné… C’est ainsi que se définit avec autodérision Frédérick Sigrist en évoquant ses doubles origines : lorraine par sa mère et antillaise par son père.
Issu d'un milieu modeste, ayant grandi dans la banlieue de Nancy aux côtés d'une mère aide-soignante et d'un père absent, Frédéric Sigrist choisit le théâtre comme option au lycée.
Il intitule son premier one man show « L’abécédaire d’une fin de siècle ».
En 1999 il part comme animateur au club Med de Da Balia avant de s’installer à Paris en 2000 pour suivre les cours Viriot tout en travaillant au Pizza Hut de Neuilly pour financer ses cours de théâtre.
D'une nature assez altruiste, et particulièrement sensible à la détresse humaine, Frédérick Sigrist travaille plusieurs années durant, de nuit, au Samu social de Paris, où il se trouve confronté à la grande pauvreté et où il se heurte plusieurs fois à la difficulté de faire changer les choses et d'aider les autres.
En 2004, Frédérick Sigrist écrit un one man show autobiographique « Un souvenir à la craie » joué au théâtre d’André Bourvil à Paris, suivi de « Meurtre au dessus d’une fiche de paie » deux ans plus tard.
En 2007, Frédérick Sigrist participe au concours de jeunes talents du Festival Paris Fait sa comédie.
La même année, son nouveau one man show « Et après on va dire que je suis méchant » est joué aux Blancs Manteaux, au théâtre du Point Virgule et est récompensé par le prix SACD du festival « Top in Humour », et par Prix du Jury au festival de Villeneuve sur Lot…
C'est dans les commentaires sur l'actualité politique que Frédérick Sigrist excelle véritablement. Sorte de Guy Bedos moderne, de Gaspard Proust de gauche, Frédérick Sigrist, qui a une véritable conscience politique et sociale, n'aime rien tant que réagir à chaud sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale.
Son spectacle « Frédérick Sigrist refait l’actu » est un grand succès puisqu'il le joue pendant près d'un an au théâtre le Funambule à Paris.
Auteur brillant et prolifique, Frédérick Sigrist, a joué et écrit, depuis ses débuts, près d’une dizaine de spectacles. Son talent de commentateur ironique et acide et sa plume acérée n'ont pas échappé à l'œil attentif d'Hugues Leforestier, qui l'a invité à se produire au Caveau de la République. Depuis trois ans maintenant, il est un des piliers de ce temple des chansonniers parisiens.
En radio, Frédérick Sigrist commence par collaborer à l’émission « Déjà debout, pas encore couché » sur France Inter avant de rejoindre Europe1 et toute l'équipe de « Samedi Roumanoff » : Willy Rovelli, Chris Deslandes, Shirley Souagnon, Dany Mauro et Anne Roumanoff. Depuis 2010, tous les samedis matins, il revisite l'actualité de la semaine avec brio.
Le rêve de Frederick Sigrist ? Remplir une grande salle de spectacle pendant plusieurs mois. C'est tout le mal qu'on souhaite à ce grand gaillard d'un mètre 80, infatigable travailleur, très apprécié de ses pairs à la fois pour son talent, son humanité et sa grande humilité.
Fils d’un Guadeloupéen et d’une Lorraine, ce joyeux luron adore rire de son propre métissage et des idées reçues en général. Il ne laisse pas une seconde de repos à son public, enchaînant jeux de mots et réflexions sans concession sur la politique, les religions, la vie et surtout la mort, un décryptage bien balancé des paroles de la Compagnie créole et une version terrifiante de La Belle au bois dormant . Ce jeune comédien ne cesse de s’interroger : qui sont donc « les vraies gens » de la télé, que valent et veulent les sondages ? Pourquoi le prend-on systématiquement pour Tony Parker ? Pourquoi le célibat est-il devenu un cauchemar… presque autant que le mariage ? Il parle du prix du pétrole en citant Sartre et mime les gars de banlieue en pensant Buster Keaton. Héros de roman gothique, puis personnage de Tex Avery, ses univers et sujets de discussion sont aussi multiples que ses talents. Une jolie surprise.